Le chien courant (« hound » en anglais), appartenant au sixième groupe de chiens, figure parmi les races les plus anciennes connues. Le chien courant, et de recherche au sang, est utilisé pour traquer ou poursuivre les proies grâce à son odorat et à sa vue. On sait que ce type de chien est très ancien puisque déjà sur les murs des temples égyptiens et assyriens ils étaient dessinés en meutes.
Parmi les chiens courants, on distingue les scent hounds (chasseurs au flair) et les sight honds (chasseurs à vue) :
- Les chasseurs à vue sont sélectionnés pour leur vision exceptionnelle, mais aussi pour leur vitesse et leur endurance. Ce sont des chiens extrêmement rapides. Parmi eux sont utilisés à la chasse le lévrier irlandais, le saluki et le lévrier afghan, et plusieurs autres.
- Les chasseurs au flair sont spécialisés, grâce à leur truffe sensible, dans le pistage de l’odeur laissée par leur proie. La qualité de leur odorat est donc essentielle. Parmi les races utilisées, on trouve le saint-hubert et le beagle, et d’autres encore.
A l’époque, les armes à feu, arcs et flèches, n’existaient pas et ces chiens devaient être capable de chasser seuls sans l’aide de l’homme. Cela explique le caractère indépendant commun aux chiens de chasse, qui ne recherchent pas l’attention de l’homme comme d’autres chiens dits de compagnie. Ils sont plus difficiles à dresser que les chiens d’arrêt ou de travail.
Dans une étude qui s’attachait à classer les chiens selon leur intelligence et leur obéissance au travail, six des dix races les moins bien notées sont des chiens de chasse. Cela ne signifie pas qu’ils sont stupides, mais qu’ils ont encore dans leurs gènes une aptitude à travailler seuls, sans besoin de maître pour les guider.
Maintenant que vous savez précisément ce qu’est un chien courant, vous avez sans doute des questions sur les points suivants :
- Quel chien courant choisir ?
- Quel est le meilleur chien courant ?
- Comment dresser un chien courant ?
Quel chien courant choisir ?
Chiens courants de petite taille
Le basset artésien normand
Origines : basset connu en France depuis le 14ème siècle comme chien courant ou comme chien chassant sous terre, l’artésien normand est issu du croisement au 19ème siècle, d’un basset d’Artois et d’un basset normand.
Caractère : aujourd’hui il est plus utilisé comme chien de compagnie que chien de chasse. Très intelligent et débrouillard, il est fidèle à son maître.
Compétences : malgré ses petites pattes, ce basset est vigoureux et beaucoup plus résistant à la fatigue qu’il ne le parait. A la chasse il sait donner de la voix et son nez est d’une grande finesse.
Morphologie : son corps solide présente un dos large et une bonne poitrine arrondie, avec un sternum proéminent. Il possède un fouet long. Sa tête à l’aspect décharné est bombée avec un chanfrein légèrement busqué. Ses oreilles, très longues et tire-bouchonnées qui finissent en pointe, sont attachées très bas. Ses épaules sont rondes et musclées et ses pattes courtes sont grosses. Sa robe est tricolore, et parfois bicolore orange et blanc. Son poil est ras et serré. Pesant en moyenne 15 kg, il a besoin d’une ration quotidienne de 350 g lorsqu’il n’est pas à la chasse.
Soins : Sa toilette ne réclame pas de soins particuliers, excepté pour ses oreilles sujettes aux otites et aux inflammations.
Proies de prédilection : lapin et lièvre
Le basset bleu de Gascogne
Origines : c’est en 1893 que ce basset est découvert ou du moins évoqué.
Caractère : le basset bleu de Gascogne est aussi bien à l’aise comme chien de chasse que comme chien de compagnie. De caractère gai, il est affectueux et sociable, mais un peu obstiné. De tempérament actif, il fat facilement entendre une voix très sonore.
Compétences : à la chasse, c’est un chien sérieux, très endurant et agile, surtout dans les broussailles.
Morphologie : son corps, au dos allongé, a des reins courts et arqués. Sa poitrine ample est bien profonde. Sa tête allongée est sèche, avec un long chanfrein busqué. Ses oreilles, attachées, bas, sont fines, longues et papillotées. Son long cou est pourvu de fanons et ses pattes sont fortes et droites. Sa robe, au poil moyennement fin et bien fourni, est de couleur bleue à taches noires, avec ou sans manteau. Du feu clair marque également ses joues, ses yeux et ses membres.
Soins : il jouit d’une excellente santé et ne nécessite qu’un minimum d’entretien. Pesant en moyenne 15 kg, il réclame environ 350 g de nourriture hors période de chasse.
Proies de prédilection : lapin et lièvre
Le basset fauve de Bretagne
Origines : issu du grand fauve de Bretagne, descendant lui-même du chien gris de Saint-Louis, le basset fauve est un animal courant de petite taille. Son standard fut établi en 1921.
Caractère : de caractère fougueux, il est assez indiscipliné et montre un goût prononcé pour la campagne et pour les longues parties de chasse. Indépendant, solitaire et sûr de lui, il n’apprécie pas le travail en meute.
Compétences : ce basset est doué à la chasse au lapin et au lièvre, mais montre une nette préférence pour le gros gibier malgré sa petite taille. Il le traque avec obstination et endurance, parvenant à se glisser dans les haies et les taillis. Son nez et son mordant font de lui un chien très prisé des chasseurs.
Morphologie : le corps du basset fauve de Bretagne est râblé avec un dos court et large. Son ventre est peu relevé. Sa poitrine est haute et son crâne allongé présente une ligne occipitale marquée. Ses oreilles, attachées au niveau de la ligne des yeux, sont longues, poilues et finissent en pointe. Ses membres forts, droits ou tors, sont nantis de pieds compacts. Sa robe, au poil très dur, sec et court, est de couleur fauve. Ce chien au pelage dru supporte bien les intempéries.
Soins : comme pour les autres bassets, il ne réclame qu’un minimum d’entretien. Pesant 15 kg en moyenne, sa ration quotidienne de nourriture hors période de chasse est de 300 g.
Proies de prédilection : lapin, lièvre, renard, chevreuil, sanglier
Le basset griffon vendéen
Origines : en 1561, Jacques du Fouilloux donna la description d’un basset courant à poil dur. Puis, ce très ancien chien français aurait bénéficié au cours des siècles, d’un apport de sang de terrier anglais.
Caractère : ce basset est d’un naturel fougueux et indépendant. Chien de caractère, il tolère difficilement ses congénères et peut s’avérer être agressif.
Compétences : profondément attaché à son maître, il est très actif et c’est un chasseur né. C’est un chien de campagne. Avec son nez fin, il aime pister le lièvre en donnant de la voix pendant la poursuite.
Morphologie : le standard admet deux tailles distinctes. Pour les bassets de petite taille, il s’agit d’une nette différence par rapport à la tolérance des pattes torses ou demi-torses. Pour ceux de grande taille, les membres antérieurs doivent être droits. Sa tête est griffonnée de sourcils et de barbe. Son corps musclé abrite une poitrine profonde. Son crâne, un peu bombé, a une cassure marquée au front. Ses oreilles, attachées au-dessus de la ligne des yeux, sont pourvues de poils longs et légèrement tournés. Sa robe est soit bicolore, blanc et orange, blanc noirâtre ou grisâtre, soit tricolore, blanc, poil de lièvre et gris ou blanc, noir et feu.
Soins : son pelage nécessite quelques soins réguliers. Pesant 20 kg en moyenne, une ration quotidienne hors période de chasse de 400 g suffit.
Proies de prédilection : lapin et lièvre
Le basset hound
Origines : ce basset britannique fut reconnu en 1883 par le Kennel Club qui lui donna l’appellation de basset hound. Très populaire dans les pays anglo-saxons, il ne fut réellement connu en France qu’en 1967, date à laquelle le club français de cette race fut crée. Ce n’est qu’en 1978 que la FCI établit son standard.
Caractère : très sociable, c’est un chien qui supporte la vie citadine. Aimant ses maîtres, il n’est pas d’un naturel querelleur avec ses congénères. Il demande cependant un minimum de fermeté pour ne pas basculer dans la désobéissance et l’obstination.
Compétences : malgré son aspect lourd, le basset hound aime se promener dans la campagne et la forêt. Ce n’est pas un chien très rapide proportionnellement à sa taille, mais il compense ce défaut par la finesse de son odorat et la sûreté de sa voix. C’est un chien sérieux à la chasse, doué dans les buissons et les fourrés.
Morphologie : son corps est long, bien bas, avec un sternum proéminent. Sa tête en dôme a un stop un peu marqué. Ses babines épaisses recouvrent largement sa mâchoire inférieure, et la peau lâche de son crâne forme de nombreux plis.
Soins : le basset hound est sujet aux conjonctivites, il est préférable de lui appliquer régulièrement un sérum sur les yeux en prévention. Ses membres sont courts, puissants, et possèdent une forte ossature. Assez lourd, il peut peser jusqu’à 30 kg, et réclame hors période de chasse 500 g d’alimentation par jour.
Proies de prédilection : lapin et lièvre
Le beagle
Origines : connu en Angleterre depuis le 15ème siècle, le beagle est un chien qui a connu des changements notoires au fil des siècles. C’est en 1921 que fut crée le premier club national à son effigie.
Caractère : de caractère affectueux et sensible, le beagle est un chien très actif et malicieux à ses heures.
Compétences : le beagle est très apprécié des chasseurs pour son allant et sa voix. Grâce à sa petite taille, et à sa facilité d’adaptation à tous les milieux, il peut aussi bien convenir pour la chasse que pour une vie de famille.
Morphologie : son corps, au dos bien droit, est puissant. Ses reins sont courts, prolongés par un fouet bien poilu et planté haut. Sa tête, sans rides, est légèrement en forme de dôme, possédant un stop bien marqué. Ses oreilles, fines et pendantes, sont attachées bas, et sa mâchoire est forte. Le beagle a des pattes droites, , des cuisses musclées, et des jarrets parallèles. Sa robe, au poil court et dense, est tricolore. Différentes couleurs sont admises, mais l’extrémité de son fouet est toujours blanche.
Soins : le beagle est léger, pesant 15 kg en moyenne, et ne nécessitant une ration quotidienne hors période de chasse que de 250 g.
Proies de prédilection : lapin, lièvre et renard
Chiens courants de taille moyenne
L’anglo-français
Origines : il s’agit d’une ancienne race de chien courant ayant presque disparu après la Révolution française. La retrempe, avec avec des races britanniques, a permis de régénérer l’espèce et d’en créer de nouvelles, et ce n’est qu’à partir de 1930 que l’anflo-français commence à réapparaître, et le standard est officialisé en 1978.
Caractère : ce chien est exclusivement un chien d’ordre et non un briquet, vivant surtout en meute. De caractère doux, il aime être entouré d’affection et d’attention, ce qui fait de lui un chien sociable et sage.
Compétences : l’anglo-français a un très bon flair et il a conservé le comportement des anciens chiens de vénerie française. Rapide et endurant, il est apprécié pour son emploi à la chasse de gibiers tirés.
Morphologie : son corps, aux reins courts et musclés, présente un dos soutenu et droit, prolongé par un fouet fin et bien poilu. Son poitrail est bien descendu. Son crâne est légèrement convexe avec un stop à peine marqué. Sa tête est allongée et se termine par un chanfrein un peu busqué. Ses oreilles, longues et tournées, sont placées bas. Ses pattes sont fortes, larges, droites, avec des cuisses musclées. Sa robe est tricolore ou bicolore (noir et blanc ou orange et blanc). Son poil est court, dense et lisse.
Soins : chien de travail, il faut l’alimenter en fonction de son activité. Hors période de chasse ou d’exercices soutenus, 450 g suffisent.
Proies de prédilection :lapin, lièvre, renard, chevreuil, sanglier
Origines : issu de croisements pratiqués au 19ème siècle entre le gascon saintongeois ou le bleu de Gascogne et le briquet de l’Ariège, ce chien courant avait presque disparu, mais il a fait sa réapparition à la fin des années 60.
Caractère : l’ariégeois est robuste, rusé et vif. Très doux et obéissant, il n’a pas besoin cependant d’attention particulière de la part de l’homme.
Compétences : c’est un excellent chien de meute spécialiste du lièvre, que les terrains difficiles ou rocailleux ne rebutent pas.
Morphologie : son corps, à la croupe horizontale, présente une poitrine profonde. Sa tête, allongée et sèche, a un occipital prononcé, bien apparent. Ses babines sont descendues, recouvrant seulement sa mâchoire inférieure. Ses oreilles, fines et papillotées, sont longues et prises bas. Ses membres d’aplomb ont un avant-bras large et des cuisses légèrement plates. Son fouet est solide et bien attaché. Sa robe, de couleur blanche et noire, parfois mouchetée, a un poil fin et serré.
Soins : pesant 30 kg en moyenne, il réclame 500 g de nourriture quotidienne, hors période de chasse ou de travail.
Proies de prédilection : lapin et lièvre
Origines : chien descendant du saint-hubert, le bruno du Jura a vu en Suisse sa morphologie évoluer. Diminuant de taille et s’affinant, il est devenu chien courant de taille moyenne.
Caractère : compagnon affectueux, obéissant et fidèle, il est le chien idéal pour concilier chasse et famille.
Compétences : c’est un chien qui adore être en meute, au nez fin, endurant, vif, et qui prend des initiatives, de plus doté d’une belle voix.
Morphologie : son corps est vigoureux, avec un dos long et droit. Son fouet moyen est garni de poils. Sa tête, étroite et longue, a un stop marqué. Son museau est allongé, ses mâchoires sont très fortes et ses babines sont peu développées. Ses très grandes oreilles arrondies à l’extrémité sont attachées bas. Son ossature est forte, il est bien d’aplomb avec de solides tendons. Sa robe est soit unicolore, brun jaune ou brun rouge avec un manteau noir, soit noire marquée de feu aux yeux, ainsi qu’aux joues et aux parties inférieures du corps. Son pelage, très fourni, peut être ras ou dur et ne nécessite pas d’entretien particulier.
Soins : chien de bonne santé pesant 25 kg en moyenne, 450 g de nourriture quotidienne lui conviennent, hors période de travail.
Proies de prédilection : lapin, lièvre, chevreuil, sanglier
Chiens courants de grande taille
Le grand anglo-français
Origines : au 18ème siècle, du sang anglais fut introduit par les veneurs dans les meutes royales. Depuis cette retrempe, le grand-anglo-français est devenu le chien courant le plus répandu dans les meutes. C’est en 1983 que son standard est défini.
Caractère : fort, le caractère de l’anglo-français démontre aussi une certaine agressivité à la chasse.
Compétences : en meute le grand anglo-français chasse aisément les grands gibiers tels que le cerf, le sanglier ou le chevreuil.
Morphologie : son corps, aux reins larges, présente une poitrine bien descendue. Son dos est droit et soutenu. Sa tête plutôt plate, avec des arcades sourcilières apparentes, laisse apparaître une cassure frontale marquée. Ses babines sont assez développées, recouvrant sa mâchoire inférieure. Ses oreilles, de taille moyenne, sont plates et tournées. Ce chien est doté de membres forts qui sont parfaitement droits. Son pelage, à poil court, est tricolore avec un manteau noir, ou bien bicolore blanc et noir ou blanc et orange.
Soins : pesant 30 kg en moyenne, il mesure à peu près 70 cm. Hors période de travail, une ration quotidienne de 500 g lui es indispensable.
Proies de prédilection : chevreuil, sanglier, cerf
Le grand bleu de Gascogne
Origines : il serait issu des chiens noirs de l’abbaye de saint hubert, qui sont par ailleurs les ancêtres de nombreux chiens curants français. C’est en 1925 que le club de la race fut fondé.
Caractère : très actif et très intelligent, il peut se montrer également très têtu.
Compétences : utilisé autrefois pour la chasse aux loups, le grand bleu de Gascogne traque aujourd’hui le lièvre et le chevreuil, grâce à la finesse de son flair, et à la beauté de sa voix profonde. Il est très répandu dans le Sud-Ouest et le Midi de la France, où son rôle se limite à la chasse à tir au chevreuil et au sanglier.
Morphologie :longiligne, il présente une poitrine très développée, haute, large et profonde. Sa tête, au crâne plat, est forte et allongée. Le chanfrein est long, légèrement busqué avec des babines tombantes. Ses oreilles sont attachées bas et tire-bouchonnées. Elles sont longues et fines, et dépassent le bout du museau. Ses membres sont forts avec de gros tendons. Son fouet est long et épais, porté en forme de faucille. Son poil est très court et fourni. Sa robe à fond blanc est entièrement truitée, marquée de taches noires avec quelques petites traces de feu, sur les différentes parties de la tête et sur les pattes. Avec ses 72 cm de hauteur au garrot, il fait parie des plus grands chiens courants.
Soins : pesant 35 kg en moyenne, il a besoin, hors période de chasse, de 600 g de nourriture par jour.
Proies de prédilection : chevreuil, sanglier
L’harrier
Origines : dès 13ème siècle l’harrier était déjà présent dans les meutes. Vers 1865, abandonnant la chasse à pied, les chasseurs voulurent avoir des chiens plus rapides pour la chasse à courre. Aussi tentèrent-ils des croisements d’harriers avec des fox hounds.
Caractère : actif, enjoué et doux, ce chien est très amical. Energique et résistant il est très rustique.
Compétences : cette race améliorée est, à présent, mieux adaptée à la chasse en terrains plats et découverts.
Morphologie : le corps de l’harrier, marqué par des reins légèrement arqués, est droit, avec une poitrine très haute et étroite. Sa tête est large avec un museau assez long et pointu. Ses babines recouvrent la mâchoire inférieure. Il possède également un occipital accusé et un cou long et dégagé. Ses oreilles, attachées haut, sont plates, en forme de V. Ses membres sont solides et droits. Son pelage est lisse et plat, tricolore à manteau noir.
Soins : pesant 25 kg en moyenne, une ration quotidienne de 400 g par jour lui suffit, hors période de travail.
Proies de prédilection : lapin, lièvre, chevreuil
Origines : en 1842, le vicomte Emile de la Besge fit une retrempe anglaise et saintongeoise d’un chien déjà croisé avec des chiens irlandais et des chiens larye. On l’appelle chien du Haut-Poitou ou poitevin. La race fut fixée vers 1850.
Caractère : chien très élégant, sensible, presque timide.
Compétences : doté d’un nez très fin et d’une belle voix, ce chien fut d’abord un chasseur de loups, puis il est devenu un chien de cerf et de chevreuil.
Morphologie : son corps présente un dos bien musclé et une poitrine très profonde. Sa tête est allongée. Son crâne est plat, avec un chanfrein busqué, effilé au museau. Ses oreilles sont moyennes et attachées bas, légèrement tournées. Ses membres droits sont secs, forts, plats et larges et ses pieds sont particulièrement résistants. Son pelage, à poil court et brillant, est tricolore avec un manteau noir.
Soins : de grande taille et pesant en moyenne 30 kg, 500 g de ration quotidienne lui suffisent, hors période de chasse.
Proies de prédilection : chevreuil, cerf
Le saint-hubert
Origines : au 7ème siècle, il existait dans les Ardennes un chien courant de grande taille. Il fut sélectionné par Saint-Hubert, patron des veneurs. Considéré trop lent pour chasser, ce chien fut utilisé comme limier pour la recherche des bêtes et des personnes égarées. Par la suite le saint-hubert devint également un chien policier pour retrouver avec succès les prisonniers évadés.
Caractère : naturellement doux, tranquille et affectueux, c’est un chien de compagnie très attaché à ses maîtres.
Compétences : il est utilisé aujourd’hui pour la chasse aux sangliers principalement.
Morphologie : Son corps, large, porte un dos très fort. Sa tête, au crâne très haut et pointu, est grande, portant de longues oreilles attachées bas. Ses membres sont charpentés, hauts et droits. Son poil est court et assez dur. Il est soit de couleur noire et feu, soit unicolore feu.
Soins : pesant 50 kg environ, 800g de nourriture sont nécessaires au quotidien, hors période de travail intense et de chasse.
Autres informations sur le chien courant
Quel est le meilleur chien courant ?
Il n’y a pas un chien courant meilleur qu’un autre finalement. Tout dépend de ce que le maître attend de son chien. Le choix d’un chien de catégorie 6 se fait en fonction de plusieurs critères :
– le physique : grand, moyen, petit, avec un poil ras, court, mi-long ou long, plus ou moins musclé, rapide, sa vue et son flair, etc…
– le caractère : indépendant, de meute, ou plutôt de compagnie, etc…
– la chasse : le type de terrain, l’animal à poursuivre, etc…
Comment dresser un chien courant ?
Un chasseur, même expérimenté, peut avoir beaucoup de lacunes en matière de dressage du chien courant. Il s’agit d’une technique particulière qu’il est préférable de confier, à partir de 6-8 mois, à un professionnel. Souvent l’éleveur à qui vous avez acheté votre chien a lui même des compétences sérieuses dans le domaine. Sinon il saura vous orienter vers un professionnel près de chez vous. Sachez que le dressage d’un chien courant est long, et qu’il faudra confier votre chien au moins un mois à un professionnel dans le métier, avant d’en faire un excellent chien de traque.
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