Histoire du Cavalier King Charles – Si l’origine « épagneul » du Cavalier King Charles est certaine, les aléas des croisements ou les sélections volontaires qui conduisirent à son type actuel restent des hypothèses. Sujet de polémique chez les spécialistes de la race, on peut tout de même suivre avec précision l’évolution de la race depuis 1928, date de la rédaction du premier standard officiel du Cavalier King Charles par le Club britannique.
Le Cavalier King Charles et l’épagneul appartenaient à la même race
Auparavant, le Cavalier King Charles ne portait pas encore ce nom car il n’était faite aucune distinction avec l’épagneul nain que l’on trouvait comme chien de compagnie dans les milieux bourgeois et aristocrates. Les peintres Watteau, Van Dyck, Greuze, et d’autres, les ont immortalisé de nombreuses fois au travers de leurs tableaux. On peut constater ainsi que leur type était sensiblement différent de celui qu’on leur connaît aujourd’hui. Le museau était plus fin et le chanfrein plus long, la taille plus réduite et aucune couleur de robe n’est établie précisément. Mais bien souvent sur ces peintures, le chien n’était qu’un sujet d’ornementation du tableau, on peut donc supposer que la reproduction exacte de l’animal n’était pas la préoccupation principale des artistes.
L’engouement pour les chiens à face plate
C’est sous le règne du roi Charles 1er d’Angleterre et surtout de son fils Charles II (lequel donna son nom à cette race) qu’un type s’est stabilisé jusqu’au début du 19ème siècle. A cette époque les éleveurs créèrent un type plus conforme à la mode aristocrate, qui avait une préférence pour les chiens à face plate. On soupçonne donc des rapprochements entre le Cavalier King Charles et le Bouledogue, ainsi que le Carlin, races brachycéphales. On assiste donc à ce moment là à une race très proche de celle que nous connaissons aujourd’hui.
A la recherche de la race d’origine
En 1926, un américain, Roswell Eldridge, déçu de ne retrouver la race d’origine qu’il affectionnait tant, décida d’offrir une récompense financière importante lors de la grande exposition de Crufts à Londres aux deux chiens, mâles et femelles qui seraient le plus conforme à la race d’antan. Ainsi il put prolonger sa lignée, grâce à des éleveurs, apâtés par la somme d’argent considérable pour l’époque, qui travaillèrent pendant cinq années à retrouver l’apparence « épagneul » du King Charles. C’est ainsi que pour différencier la race à face plate de la plus ancienne, on la nomma « Cavalier King Charles », la première s’appelant uniquement « King Charles ».
Plus aucune distinction entre le King Charles et le Cavalier King Charles
En 1945, le Kennel Club britannique décida qu’il n’y aurait plus de distinction entre les deux races, en créant un enregistrement séparé des naissances. C’est alors que le Club britannique put organiser des expositions de championnat et le premier Cavalier King Charles à obtenir un titre de champion fut Daywell Roger, un très beau Blenheim.
Le Cavalier devient populaire dans le monde entier
En 1973, le chien, nommé Alansmere Aquarius, élu meilleur chien de l’exposition de Crufts est un Cavalier King Charles, est un descendant de Daywell Roger. C’est à ce moment là que la race fut célèbre auprès de tous les éleveurs du monde entier.
Le Cavalier dans les autres pays
En Europe, hormis l’Angleterre bien sûr, le Cavalier mit du temps à s’implanter car ce n’est qu’en 1954 que le premier sujet fut introduit en Suède et en Hollande, par Mme Ban Den Boom. Son élevage produisit les premiers champions de France en 1972.
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